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Conciliation entre économie et environnementMénager la chèvre et le chou “Cette expression date du XIIIe siècle, elle signifie ménager des intérêts contraires. Si une chèvre se trouve devant un chou, elle risque de le manger. Si l'on souhaite que les deux restent intacts, il va donc falloir les ménager, c'est-à-dire en prendre soin.”Une conciliation qui exige à faire des choix. Est-il  possible de maintenir une croissance économique tout en préservant la biodiversité?Certains disent oui.  


  • L’institut économique de Montréal : “Une frange du discours populaire aime opposer le concept de croissance économique à celui de la protection de l’environnement. Pour les tenants de ce discours, c’est comme si chaque emploi additionnel que l’on crée ou chaque nouvelle entreprise qui ouvre signalent la dégradation de notre environnement. On devrait supposément choisir entre une société prospère ou un environnement sain.”
  • POUR UN QUÉBEC PERFORMANT EN 2030 -FORUM ÉCONOMIQUE DE LA RELÈVE D'AFFAIRES : "Cette année, le thème central du 8e Forum économique de la relève d'affaires est « 2030 : chargement en cours ». Ce titre est porteur de la volonté du Regroupement d'être un vecteur de réflexions sur les pratiques et stratégies à adopter pour que le Québec soit à l’avant-garde, qu’il maintienne sa croissance à une bonne vitesse de croisière et qu’il demeure compétitif à l’échelle internationale."
  • Le gouvernement du Québec : “Le Plan pour une économie verte 2030 guide l’action du gouvernement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s'adapter aux changements climatiques au cours de la présente décennie.
  • Le port de Montréal : LE PORT DE MONTRÉAL : AGIR DANS LE RESPECT DE L'ENVIRONNEMENT


Certains disent non :


  • OXFAM : L’économie du beigne: Associer un beigne à l’économie. Quelle idée étrange! Pourtant, la recette gagne en popularité. Car le beigne permet de repenser notre modèle économique. Le monde fait face à plusieurs défis de taille : inégalités, pauvreté, changements climatiques… Devant les failles de notre système actuel, cette délicieuse pâtisserie aide à bâtir un monde plus juste et durable. Comment est-ce possible? À travers le concept d’« économie du beigne ».
  • Article: Pour mieux comprendre la décroissance. Idée de moins en moins marginale, la décroissance a été discutée dans plusieurs essais parus au cours des derniers mois. En voici trois qui approfondissent cette pensée voulant que la croissance telle que nous la connaissons soit vouée à l’échec.
  • Décroissance et transition écologique : Les effets a priori bénéfiques de la crise sanitaire sur l’environnement ne devraient pas donner lieu à des réjouissances naïves, mais bien à une réflexion sérieuse sur ses causes et sur les moyens pour s’en sortir qui soient conséquents avec la lutte écologique.

 

  • Article : Éloge de la stagnation économique

Certains disent l’économie autrement est possible : 


Quoiqu’il soit louable et même souhaitable de moins polluer. De plus en plus de spécialistes doutent que ce soit une stratégie efficace.

  • La cop15 a questionné le modèle économique dominant. L’Appel de Montréal » à mettre en place des changements systémiques pour contrer le déclin de la nature « inédit dans l’histoire de l’humanité » a été lancé jeudi soir, dans le cadre de la 15e conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15)
  • Zone industrielle durable : Partout dans le monde, l'aménagement durable des zones industrielles retient l'attention des gouvernements, des acteurs du développement économique et des écologistes dans une visée de réduction des gaz à effet de serre et d'adaptation aux changements climatiques. Depuis déjà quelques années, Montréal exprime sa volonté de faire évoluer des secteurs industriels existants en zones exemplaires au regard de l'aménagement, de l'architecture, des transports et de l'activité industrielle, mais se bute à des résistances au moment de transposer ses intentions en gestes d'aménagement.
  • Économie circulaire : Le modèle économique actuel épuisant les ressources humaines et naturelles, plusieurs se tournent vers de nouvelles possibilités. L’économie circulaire séduit de plus en plus d’acteurs, mais demeure encore trop dans l’ombre de l’économie linéaire traditionnelle. Sachant que l’économie mondiale actuelle est circulaire à 8,9% et qu’il est nécessaire d’atteindre 17% de circularité d’ici 2032 afin de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius, les efforts à fournir sont colossaux.
  • Dans le discours public des gouvernements et des entreprises y a-t-il de l’écoblanchiment en identifiant des activités moins polluantes comme de  l'aluminium vert, de l'acier vert et du transport vert